Depuis 17 ans, le 20 octobre est décrété « Journée internationale des cuisiniers ». Une appellation qui inclut bien sûr les cheffes de restaurant.

En Espagne comme en France, celles-ci sont de plus en plus nombreuses à posséder leur restaurant et à être reconnues pour leur talent et leur savoir-faire.

Comme le rappelle la version espagnole du très célèbre guide Michelin, « au cours de la dernière décennie, le nombre de femmes chefs dont les restaurants possèdent des étoiles MICHELIN est passé de 10 à 24 ».  

Carme Ruscalla, première cheffe espagnole triplement étoilée au guide Michelin

Parmi elles : Carme Ruscalla. Le 6 décembre 2018, dans un article qui lui était consacré, le site internet de la BBC affirmait que c’est tout simplement la « meilleure cuisinière du monde » qui venait de fermer son restaurant.

Une décision actée le 27 octobre de la même année, après 30 ans passés dans le domaine de la restauration. Trois décennies au cours desquelles, elle glanera trois étoiles au Michelin devenant ainsi, la première cheffe espagnole à obtenir cette triple distinction.

Aujourd’hui, celle qui tient le haut du pavé de la gastronomie espagnole se nomme Elena Arzak. Associée à son restaurant éponyme de Saint-Sébastien, elle a pris le relais de son père Juan Mari, premier chef espagnol trois fois étoile, par le fameux guide culinaire. Après avoir appris à ses côtés et à l’étranger, elle a obtenu le titre de meilleure cheffe du monde en 2012, par le prix Veuve Cliquot.

Le prix national de gastronomie récompense aussi des cheffes

Reconnues sur le plan international, les cheffes le sont aussi sur le plan domestique. Notamment par le biais du prix national de gastronomie espagnole, attribué dès 1976 à deux femmes liées à des restaurants madrilènes : Valentina Saralegui et María Izquierdo de Aroca.

Vingt ans plus tard, c’est Isabel Maestre qui se voit couronnée meilleure cheffe. Dix ans plus tard, elle recevait un autre prix prestigieux : celui d’entrepreneure de l’année par la Fédération espagnole de femmes dirigeantes, cadres et entrepreneures.

La réussite de ces cheffes montre l’évolution progressive et positive du monde de la restauration à leur égard. Même si le guide Michelin espagnol indique que « les femmes ne représentent actuellement que 10% des femmes étoilées ». Une journee internationale des cuisiniers qui tend à se féminiser un peu plus.

Dans d’autres secteurs, les femmes ont également du mal à atteindre la consécration. Mais, là encore, la tendance penche plutôt vers le changement. Lentement, mais sûrement…

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