Toulouse Business School Éducation a vu le jour en 1995 à Barcelone. Depuis un an, la structure dirigée par Olivier Benielli propose une partie dédiée au mentorat. Elle existe depuis 2016 au sein de l’antenne toulousaine.

La structure est intégrée à un programme intitulé EQUAL.ID. Celle-ci comprend trois autres versants : les travaux de recherche et les études, les activités pédagogiques et ateliers thématiques, le coaching.

Ainsi, l’avant-dernier volet doit aider les étudiants sur l’égalité professionnelle et leur futur rôle de manager. Quant au « mentoring », il est destiné aux étudiantes du programme Grande École (PGE) de TBS.

Mentorat, 430 étudiantes accompagnées

À ce jour, 430 élèves de TBS ont été accompagné(e)s par 300 femmes mentores. Chaque année, un séminaire d’initiation entrepreneuriale est également organisé.

Toujours en première année de programme Grande École, un atelier Think&Create est proposé. L’occasion pour la trentaine d’étudiantes et d’étudiants d’évoquer différents thèmes : les femmes en politique, les femmes dirigeantes dans le cinéma…

Delphine Arnau affirme « qu’à Barcelone, 85% des managers qui accompagnent nos étudiantes sont des anciennes élèves ». La responsable des dispositifs Career Starter et Business Starter précise aussi que le second « existe depuis 2014 sur les deux campus ». Il comporte « un accompagnement individuel de cinq heures, appelé TBSTART, pour tout étudiant qui a une idée, un projet ».

Lancé auparavant, l’incubateur pédagogique TBSeeds comprend donc un espace physique dédié aux entrepreneurs et un suivi individuel/mentoring sur la durée de l’accompagnement.

Les femmes et le syndrome de l’imposteure

À Toulouse comme à Barcelone, la volonté de la structure reste de sensibiliser les étudiantes et les étudiants aux questions de parité femmes-hommes.

Comme le résume Olivier Benielli « c’est un travail de déconstruction, de prise de conscience ». Le directeur de TBS Éducation à Barcelone rappelle « qu’il n’y a aucun sentiment d’imposture pour les filles à dire que le salaire est en rapport avec leurs compétences ».

Selon Delphine Arnau, le phénomène se situe même « au-delà de la négociation salariale ». Il s’agit également d’encourager les futures diplômées à « lutter au quotidien contre les milieux ayant une vision centrée sur le genre ».

C’est la raison pour laquelle l’école a mis en place du mentorat, au parcours commun. En mettant par exemple en relation une professionnelle de la téléphonie avec une élève qui suit cette voie. Idem pour la finance, le BTP…

Seul bémol : « Seulement 25% de jeunes filles à ce jour optent pour l’entrepreneuriat », révèle Delphine Arnau. Heureusement, un espoir demeure : la nouvelle génération est beaucoup plus forte que les précédentes. Elle le sera encore plus, avec l’aide du mentorat.

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